samedi, avril 28, 2007

Les mots lancés
à bout portant

les-uns contre les autres
porteurs d'imaginaires
s'entrechoquent
sur l'échiquier étroit
du réel.

Les mots lancés
aux quatre vents
comme des désirs
filants
au bout d'un ciel
inachevé
déjouent le néant

Flavia Garcia

J'ai déjà oublié
comment l'aurore
assassine la rage
lovée dans la nuit
sans limites
J'ai déjà oublié
la douceur
des gouttes de rosée
s'écoulant
à travers mes doigts
vides de toi

Flavia Garcia

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Merci d'avoir un blog interessant