dimanche, février 10, 2008

Texte tiré de La trahison et autres essais. James Hillman

Il faut bien comprendre que vivre ou aimer seulement là où nous trouvons sécurité et monde clos, là où nous ne pouvons être ni blessé ni abandonné, où toute promesse verbale est un engagement qui lie éternellement, revient en réalité à se mettre à l'abri et par suite à rester en dehors de la vie réelle. Peu importe d'ailleurs ce qui tient lieu de réceptacle de la confiance -que ce soit l'analyse, le mariage, l'église ou la loi, ou encore n'importe quelle relation humaine...
Si nous pouvons donner de nous-même en étant assuré d'en sortir intact, peut-être même meilleur, qu'avons nous donc donné?

2 commentaires:

Anonyme a dit...

"...qu'avons nous donc donné?"

Ce n'est pas suffisant pour justifier la trahison.

Appel à la Révolution des Silencieux:
http://www.buddhaline.net/message_spip.php3?id_forum=41257

Joyeuses Pâques !

Sylvie

Patricyan a dit...

Je vous signale une horreur !!!!
En effet je viens de découvrir le trimestriel: mai/juin/juillet produit par ARTPRESS et qui s'intitule : Le sacré, voilà l'ennemi !( en echo à l'expo qui a lieu à Beaubourg en ce moment : les traces du sacré)
On peut y trouver toute une série d'aticles terrifiants , un amas de matérialisme, froideur, intellectualisme dessechant et surtout une série d'insultes à l'attention de Jung : rélultat d'une approche légère, faite de raccourcis impressionants!!!! et des philosophes qui le prennent pour cible !!
bonne lecture